Ces grandes étendues lugubres sont des déserts infernaux à l’ambiance pesante. Le ciel y est toujours bas et la faune locale décharnée et malade. On peut passer des jours, voire des semaines, sans croiser un point d’eau ou une forme de vie plus importante qu’un ver se repaissant d’un cadavre en décomposition. Mais le pire, ce sont certainement les suppliciés qui hurlent leur malheur millénaire à la face des vivants. Ces concerts de cris d’horreur affectent le moral des troupes et font de chaque nuit un cauchemar permanent dont on craint de ne jamais se réveiller.